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Festival Isla Verde: Édition 2024

Deuxième édition du Festival International du cinéma et de l'environnement des Caraïbes

Auteur:
Marhya Claudia Castro Vaillant
Date de publication:
26 avril 2024

Cette année et pour la première fois, le festival a été présenté sous un caractère compétitif où 10 longs métrages et 20 courts et moyens métrages ont été sélectionnés pour participer à la compétition officielle.

Promouvoir la création artistique cinématographique autour de la conservation de l’environnement et de son impact dans la Caraïbe.

Pour sa deuxième édition, le Festival International du cinéma et de l'environnement des Caraïbes a reçu plus de 70 médias audiovisuels suite un appel ouvert lancé 4 mois avant l’évènement. Lors de l'édition précédente, un large éventail de films offerts par la Fondation Good Planet, le Festival International du cinéma et de l'environnement du Mexique « Cinema Planeta » et l'association internationale Green Film Network avait été proposé. Cette année et pour la première fois, le festival a été présenté sous un caractère compétitif où 10 longs métrages et 20 courts et moyens métrages ont été sélectionnés pour participer à la compétition officielle. Le long métrage français « Le promesse verte » d’Édouard Bergeon, réalisateur du film « Au nom de la terre », avec Alexandra Lamy et Félix Moati faisait partie de la compétition.
En outre, une exposition parallèle a débuté avec le documentaire « Ciclon » de Santiago Álvarez (1919-1998) - un hommage au 65ème anniversaire de l'Institut cubain d'art et d'industrie cinématographique - une sélection de documents de la Télévision Serrana, mettant en valeur l'œuvre de Daniel Diez (1946-2023), Prix National de la Télévision en 2015.

Lors du gala inaugural, les prix Isla Verde ont été remis à Daniel Diez, à titre posthume, et à la docteure en sciences Diana Ruiz Pino de Colombie, en reconnaissance de son travail de chercheuse, pionnière dans l'étude de l'évolution du dioxyde de carbone dans l’océan Austral et membre de l'équipe d'experts qui a remporté le prix Nobel de la paix en 2007.
Le festival a également exposé un programme scientifique varié qui comprenait le débat « La mer qui nous unit », avec les universitaires Diana Ruiz Pino (Colombie) et Silvana Birchenough (Royaume-Uni), ainsi que l'échange d'expériences de l'Union européenne et de Cuba, visant à atténuer et s’adapter au changement climatique.

Isla Verde accompagne les jeunes en tant que défenseurs engagés de leurs environnements naturels, entrepreneurs et générateurs de nouvelles opportunités. Dans cette optique, des conférences, des ateliers et des projections ont eu lieu en compagnie de cinéastes et de spécialistes des questions environnementales, destinés aux étudiants du primaire, du secondaire, du préuniversitaire et du supérieur.
Dans le cadre du programme environnemental de l'événement, diverses actions ont été organisées : le nettoyage des plages, des travaux dans les jardins scolaires et la plantation d'arbres pour compenser l'empreinte carbone générée par le festival. Le tri des déchets et de leur impact est un travail réalisé depuis la première édition de l’événement, avec l'étroite collaboration d’Eleonora Isunza, directrice de Cinema Planeta, d’origine Mexicaine.

Depuis le début de l'événement, une Foire de l'Entreprenariat a mobilisé la population locale, qui a également profité d'activités de plein air et de jeux traditionnels pour les plus jeunes.

Le festival se terminera le 27 avril avec la plantation de la pinède (3 000 plans), une initiative qui fera partie d'un accord avec le cinéma espagnol, à travers l'invité et président du jury des longs métrages, Álvaro Longoria. Plus tard un concert sera donné par Polito Ibáñez, David Torrens et Manolín « le docteur de salsa » dans le Presidio Modelo, ancienne prison cubaine reconnue comme monument historique. Selon le président d'Isla Verde, Jorge Perugorría , l’endroit permet de donner de la visibilité à ce joyau patrimonial de l'architecture de l'Île de la Jeunesse. L'événement fait partie des principales activités du mois de l'Europe à Cuba, précisément parce que l'Union européenne en est le principal sponsor à travers le projet Transcultura, mis en œuvre par l'Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO).

/!\ RISQUES
  • Route en mauvais état
  • Possibilité de pénurie d'essence

Pour les amateurs de cinéma et de protection de l'environnement. pour la nécessité de sensibiliser à l'impact environnemental de l'être humain, à l'empreinte écologique et à la formation des plus jeunes comme avenir de la planète

traducteur:

Léa Blatché

Cubanía

Cubanía s’efforce de retranscrire, que ce soit par l’image, le son, ou l’écrit, la vie quotidienne de La Havane et de Cuba à un public hétéroclite, curieux, intéressé, souvent non résidents. Toujours en dehors des grands débats politiques, économiques ou des thèmes couramment traités par les médias officiels, Cubanía souhaite au contraire faire témoigner les Cubains de tous les jours, la société dans son organisation actuelle, à travers des lieux, des traditions, des expressions culturelles parfois méconnues.

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