Le Mémorial de la Denuncia est le musée de référence pour tous les écoliers et les universitaires cubains, beaucoup plus moderne que le Musée de la Révolution, sa visite est un incontournable pour comprendre l’histoire de Cuba.
Tous publics. Pour découvrir la vision officielle du régime cubain, sur les relations avec les États-Unis depuis 1959 dans un cadre moderne avec des supports interactifs. Le mur de 3478 croix représentant les victimes des agressions américaines.
Après 6 ans de travaux, ce bâtiment historique, situé dans le quartier des ambassades à Miramar, abrite désormais un Mémorial dénonçant les agressions des États-Unis contre le peuple cubain depuis le triomphe de la Révolution le 1er janvier 1959. Écrans tactiles, projections vidéo, sons d’ambiance, témoignages, documents déclassifiés inédits : le musée ultramoderne met en scène la vision cubaine du conflit avec son voisin américain. Inauguré le 13 août 2017 par le président cubain Diaz-Canel, en hommage au 91e anniversaire de la naissance de Fidel Castro, il a auparavant successivement abrité une résidence étudiante, le siège de la sécurité de l’État et le musée du Ministère de l'Intérieur.
Dans chacune des six salles un thème est traité : la CIA, le Terrorisme d’État, la Guerre économique, la Guerre médiatique, la Manipulation de l’immigration et « Notre force c'est le peuple », selon une expression de Fidel Castro. L'ancien leader cubain est omniprésent à travers des photos, des vidéos et des phrases chocs. Un immense mur recouvert de 3 476 croix en mémoire des victimes des « terroristes » attire l'attention dès l'entrée, puis au sol, des centaines de pavés symbolisent des Cubains forts et résistants. Aux supports didactiques s'interposent des objets, tels que la chemise d'un contre-révolutionnaire assassiné, un radeau de fortune fabriqué dans l'idée de rejoindre Miami ou encore des douilles illustrant la défense du peuple cubain durant cette période.
Le musée se veut un élément fort et important pour la construction de la mémoire collective et pour asseoir l'idéologie du régime castriste. Il faut visiter le musée avec un certain recul car le musée est très orienté et les États-Unis, ennemi public numéro 1, sont ici partout décriés. Et sur le chemin de la sortie, pour faire le lien entre l'unité cubaine passé et présente, une immense photo retient l'attention : celle de la jeunesse cubaine, réunie un 1er mai sur la place de la Révolution. Une scène de liesse qui se reproduit chaque année à l'occasion de la fête du Travail.
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